Hier, sur ma page Facebook, j’ai fait une petite erreur, et ça me donne une bonne raison de vous jaser. C’est qu’en retirant les 9 coureurs au classement devant moi qui, manifestement, ont « oublié » d’effectuer le détour de 2 km à la fin (dans le dernier 6km, leur foulée est miraculeusement passée de 5:33/km à 4:16/km!), c’est plutôt à la 38e place que je me retrouve. Pas à la 36e. Je sais pas pourquoi mais l’équation 47 (mon rang officiel) moins 9 égalait 36 hier… Encule-je des mou-mouches ? Peut-être, mais je connais le Web pour ce qu’il est capable de me faire : de me traiter de menteur et de me trainer dans la boue et de m’envoyer des mences de mort. Bref, parlant de course, en fin de semaine avec mon ami Bird, on participe à la « Tri-Dash Elimination Race» ! Ça va être beau sur un t-shirt ça… La première compétition commence à 7 am, avec 400m de nage, 20 km de vélo, et 5 km de course. Puis, on retranche 50% des coureurs, et on recommence, à 10 am, avec 200m de nage, 10km de vélo, 2,5 km de course. Et à 11h15, seuls huit derniers coureurs déterminent le classement final avec 100m de nage, 5 km de vélo, et 1 km de course. Je vais essayer fort fort de faire partie de ces finalistes. Mais mon but est vraiment de finir en 14e place. Pourquoi? Parce que ça donne 44 points au classement. Et 44 c’est le numéro de Stéphane Richer, que mon père Clément, alors qu’il était directeur-gérant des Insulaires de Laval de la ligue Midget AAA, avait repêché du fin fond de Ripon, où « Téphane » jouait dans un obscur club de Bantam B. Mon père avait du flair ! Et 44 points qui s’ajouteraient à mes 20 points, que j’ai obtenus avec ma 23e place du mois dernier, ça donnerait 64 points : et 64 c’est l’année de ma naissance. Serai-je rendu-je superstititieux ? Voyons donc ! On n’est pas de même les sportifs. (À chaque course j’ai le même petit machin dans ma petite poche de short, et je vous dis pas c’est quoi avant d’avoir gagné une course, parce que ça pourrait me porter malheur) Parlant de sport, le mystère de mon beau stock neuf de hockey Bauer est à la veille de connaître son dénouement… Désolé, c’est que j’ai une belle histoire entre les mains, et le punch tarde à venir. Y’a les gants qui viennent d’arriver… Avec mon nom de joueur de hockey écrit dessus, yeah !! Et parlant de weekend, ce vendredi soir, soit demain soir à l’heure où je vous écris, y’a une petite veillée qui est organisée au JJ Green market (http://www.bangkok.com/magazine/jj-green-market.htm#promo) pour saluer le départ de Orian, ami de Boris et fils de… Marc Labrèche ! Ça va être trop drôle de revoir Orian, qui était mimi dans le temps ! Je suis sûr j’vais voir du Marc là-dedans, et ça va m’émouvoir, c’est certain… Et toujours en parlant de weekend, samedi, ON BOIT ! Air... Continuer à lire
Coucou les Coucous! C’est enfin le début d’une nouvelle saison… Selon le calendrier ! Et avec le printemps (tant attendu), arrive Manger le Monde, une réjouissante émission de cuisine qui parcourt la planète afin de vous donner des bonnes idées pour vos soupers de famille, et pour agrémenter vos déplacements en pays étranges. Par exemple ? Vous vous demandez combien de kilos doit peser le serpent, servi en repas principal, pour une tablée de huit personnes ? Ou, vous êtes à Hanoi, et vous voulez manger du « junk food », mais par malheur, il n’y a pas ici de McClown ou de Poulet Frit Kayoutchouté ! Quelles sont vos alternatives et où trouver de du « manger brun pas bon vietnamien » ? Toutes ces deux grandes questions, et bien d’autres inutiles encore, auxquelles l’équipe de Manger le Monde tentera de répondre, durant les 13 prochaines semaines. Pourquoi ? Parce que Manger le Monde est une émission distrayante qui vous veut du bien, et pendant trente minutes, vous serez entre bonnes mains. Vous pourrez mettre votre cerveau à « OFF », et décider ensuite de le rallumer, ou non ! Car pour une détente plus en profondeur, et pour un bonheur sans cesse renouvelé, nous vous conseillons, chaque mercredi, de regarder l’émission deux fois d’affilée. Puis, d’appeler un de vos proches, avec qui vous avez peut-être perdu le contact, et lui dire que vous pensez à lui, ou à elle, et que la vie est belle ; ou simplement, à la fin de l’émission, de vous pencher vers votre amoureux et de lui dire doucement combien la vie est précieuse en sa présence, et combien chaque moment est important. Vous pensez que je blague ? Pas du tout ! C’est l’émission de télé la plus « tendre » de toute ma carrière ! C’est drôle, c’est fin, et c’est d’une simplicité extraordinaire. C’est comme…juste doux. Ça donne envie d’être quelque part avec quelqu’un, et de partager un repas. Ou un rien qu’un beau moment. Filmée par Arnaud, Marc et Jean, que vous avez rencontrés dans LVDMB (parce qu’on l’a tournée en même temps), l’émission Manger le Monde illustre le côté humain d’un tournage en pays étranger avec des gens adorables. En ce sens, c’est une réussite, parce que le concept n’était qu’un prétexte pour entrer chez les gens, et se faire inviter dans des « partys de cuisine » ! Et durant toute la saison, on ne vous cache rien. Je crois qu’en fait, l’émission est tellement transparente qu’on a toujours un peu l’impression d’être en coulisses, et d’assister à un “making of” : comme si une caméra avait filmé à son insu une équipe de télévision qui essaye très fort de présenter un show de cuisine, sauf que l’animateur est nul, et le contenu est parfois… désemparant ! Par exemple, quand on sort des grandes villes et qu’on se retrouve dans un village Khmer où par tradition on mange le (seul) légume qui est disponible au marché ce jour-là, cuit dans une tige de bambou, ça peut parfois donner une recette du type: -Couper la courgette en morceaux. -Remplir le bambou avec... Continuer à lire
Rincez-vous l’oeil en regardant Bruno Blanchet sur la couverture de L’Itinéraire! C’est pour une bonne cause! L’Itinéraire, édition du 1er octobre BRUNO BLANCHET. ANGE VAGABOND Célèbre pour ses aventures télévisuelles à N’ajustez pas votre sécheuse ou à La fin du monde est à 7 heures, ses imitations d’Anne-Marie Losique et ses personnages farfelus comme Tite-Dent et Le plombier magique, c’est à croire que le mot déjanté a été inventé pour décrire son humour, son personnage, ses personnages.
Dès le 11 septembre, pour votre plus grand bonheur, Bruno Blanchet vous entraîne une fois de plus dans ses rocambolesques aventures. Visitez notre chaine YouTube pour voir tout plein d’extraits!
Je viens de tomber là-dessus. Ca date de novembre 2010. Bruno nous parle de son décrochage, quand il a cessé d’écrire pour La Presse. C’est à partir de la Martinique que l’aventurier Bruno Blanchet a parlé à Élodie Gagnon. Il nous http://www.bandeapart.fm/#/page/extatique-bruno-blanchet-decroche
Par Diane Laberge À 40 ANS, BRUNO BLANCHET BALANCE UNE PROLIFIQUE CARRIÈRE D’HUMOURISTE, DE COMÉDIEN ET D’AUTEUR, ENFILE SON SAC À DOS ET PART À L’AVENTURE. DU BOUT DU MONDE, DANS SES CHRONIQUES ET DES LIVRES AU TON LÉGER REMPLIS D’HUMOUR ET DE BEAUCOUP DE TENDRESSE, IL NOUS LIVRE SES FRISSONS ET SES DÉCOUVERTES… 1) Petit, à quoi rêvait Bruno Blanchet? Petit, je ne rêvais pas : je faisais des cauchemars! Et j’allais me réfugier sous le lit de ma grande sœur Chantal, parce que je voyais des fantômes dans ma chambre… J’avais peur de la noirceur, du sous-sol, des chiens, de l’eau, de me perdre au centre d’achats, du quartier italien, de manger seul à la cafétéria, etc. J’avais une imagination fertile et je me créais des angoisses pour tout et pour rien. Alors je me réfugiais souvent dans la lecture. Puis, doucement, j’ai commencé à écrire. Pour dédramatiser. Pour rire. Et j’ai ris. Beaucoup. J’en ai fait un métier. Que j’ai adoré. Puis, j’ai eu l’idée de créer «cette vie dont vous êtes le héros.» Pour rire. Et je ris. Beaucoup. 2) Existe-t-il une grande différence entre vos valeurs et celle des autres habitants de cette planète? Les valeurs? C’est difficile à cerner, non? Entre le chien qu’on mange au Vietnam, le feu Masaï qu’on partage avec les voisins, le rôle de la femme dans la société musulmane, l’arbre dans lequel on enfouit les bébés morts sur l’île de Célèbes en Indonésie, le grand-père marocain qui fait bourrer sa pipe de haschich par sa petite-fille… Exemple : j’arrive d’un voyage en Antarctique avec un groupe de blancs riches. Et j’en suis ressorti complètement stressé, et stressant! Je n’ai plus de patience, plus de tolérance! À bord du bateau, tout le monde n’a pas arrêté de chialer une seconde… La bouffe est pas bonne, les toilettes puent, il fait chaud, il fait frette, il vente, ça brasse, ça penche …Aaaaah!!! Ils m’ont rendu fou, stie! Comme une éponge, autour de gens paranoïaques, je pense qu’on peut rapidement devenir très inquiet pour aucune raison en particulier. Autour de gens avec la grosse tête, on peut rapidement se mettre à vouloir gonfler la sienne comme une montgolfière. Pendant qu’autour de personnes avec des existences simples, on se détend. Ce n’est pas tant une question de culture qu’un autre aspect de la nature humaine. J’essaye donc de vivre avec des gens qui prennent ça relax. Africains, Asiatiques ou Américains. Et de partager LEURS valeurs. 3) Quelle a été votre plus grande frousse? Ma plus grande frousse, je la revis à chaque semaine, devant mon ordinateur, quand j’attaque une nouvelle chronique! Face à la page blanche, je vis toujours la crainte de n’avoir plus rien à raconter, de ne plus savoir trouver les mots ou de me perdre dans le néant de leurs infinies possibilités… Mais, c’est vraiment un endroit où j’adore me retrouver. À chaque fois, je veux changer le rythme. Je veux me surprendre. Parfois j’y arrive et, pendant un moment, je suis l’homme le plus... Continuer à lire
En attendant la suite… l’univers d’une journaliste montréalaise sur la route Annabelle Blais écrit pour le quotidien Métro. Et pour des magazines. Et elle tient un blog. http://annabelleblais.wordpress.com/ « Un jour, elle s’est dit : je veux devenir correspondant étranger. Tout-le-monde lui a répondu : mais, non, c’est impossible! Et elle l’a fait malgré tout. Et ça marche. Bravo Annabelle. Et merci de nous prouver que Tout-le-monde, il a pas toujours raison, même s’il croit le contraire. »